Phoebe Killdeer & the Short Straws - Innerquake

Publié le par Auriane Hamon

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L'ex chanteuse du projet Nouvelle Vague Phoebe Killdeer & the Short Straws revient avec un nouvel album très attendu : « Innerquake ».

 

Après avoir illuminé le projet de Marc Collins avec sa voix pleine d'énergie rock, à l'opposée de celle de sa collègue Mélanie Pain, toute douce.

 

C'est donc trois ans après un premier album détonnant : « Weather's coming ! » que Phoebe Killdeer & the Short Straws revient.

Toujours cette même pop énergique et si propre à la jeune femme et son groupe.

Toujours ce côté folk décalé, auquel s'ajoute désormais un côté rock rebelle qu'on apprécie particulièrement.

 

C'est le cas avec le morceau d'ouverture Pedigree, qui porte un nom très explicite. L'intro rock rappelle ce vieux rock underground qu'on ne fait plus trop. L'instru rappelle du Pink Floyd, quand la voix se veut velours, ramenant la douceur frêle de la jeune femme par dessus la vigueur masculine de la musique. On retrouve même une note un peu électro en arrière plan sonore. C'est là tout le charme de l'artiste, ce qui fait son Pedigree.

 

Avec The Fade Out Line, Phoebe Killdeer & the Short Straws se bal(l)ade du côté de la soul jazzy, pour y apposer sa touche pop-rock et en faire cette magnifique chanson, qu'on rêve déjà d'entendre dans sa version acoustique, pour chanter le refrain avec elle. Envoûtant.

 


 

 

L'album comporte des morceaux plus doux et jazzy, comme Up & Down, splendide, ou Treadmill Zone. Ce qu'on aime, c'est l'éclectisme de l'ensemble, qui malgré tout, reste cohérent.

 

Avec Spinning ou Scholar, on se retrouve pris dans cette spirale rock qui nous fait entendre les guitares des Stones avec le charme de la belle. Ce disque donne une grave envie de secouer sa tête (chevelue) au rythme des accords des guitares et des drums. Il en va de même avec la sensuelle Angel's Breath. Ces morceaux provoqueraient presque l'euphorie si j'avais la chance de les écouter en live.

 

La musique et le chant sont tellement équilibrés, « Innerquake » est un chef-d'oeuvre. Phoebe Killdeer aime son groupe, et son groupe The Short Straws aime Phoebe Killdeer. Ils ‘jouent’ ensemble. Pas l'un pour l'autre, pas l'un plus que l'autre. Ils partagent leurs émotions musicales sans en lâcher une miette. Ils savourent. Ensemble. Et nous offrent ça sur un plateau : « Innerquake ».

 

Tremblement interne. C'est ce que signifie le titre de l'album. C'est aussi ce qu'il nous fait ressentir quand on l'écoute. Et il semble que c’est exactement ce qu’on a envie de ressentir, encore, et encore.

 

Auriane Hamon

 

 

Publié dans Chroniques

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